Jeroen vient de présenter de manière parfaite nos discussions sur l'agenda de ce soir, la Commission Européenne a en effet expliqué comment elle allait travailler d'ici début mars sur la situation d'un certain nombre de pays qui n'avaient pas pu recevoir une opinion définitive lors de la présentation de novembre, je veux parler de la France, de l'Italie et la Belgique. J'ai fait le point sur les discussions techniques en cours et sur les procédures à suivre. J'ai eu aussi l'occasion d'expliquer ce qu'était notre communication sur la flexibilité et aussi de rassurer certains sur le fait que nous étions vigilants sur la mise en œuvre et que nous n'oublions pas la procédure concernant la dette et que nous voulions avoir une comptabilité stricte sur l'ensemble des concepts que nous évoquons aussi bien les réformes structurelles, l'investissement et les facteurs cycliques. Mais bien sûr l'essentiel aujourd'hui c'est de parler de la Grèce, et je vais en dire quelques mots tout à fait dans le même esprit que le président de l'eurogroupe.

Le peuple grec a exprimé son choix démocratique. Il l'a fait clairement. Nous le respectons. Nous l'acceptons. Nous partageons les félicitations qui ont été adressées par le président de l'eurogroupe et comme d'ailleurs par l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement et par l'ensemble des institutions européennes. Et nous sommes prêts à travailler constructivement avec le futur gouvernement, comme nous l'avons fait avec ses prédécesseurs depuis 2010.

Il est clair ce soir que - Monsieur Tsipras est premier ministre - le Premier ministre a déjà prêté serment - la formation du gouvernement ne va pas tarder. Elle est prévue, je sais pour demain. C'est une nouvelle positive, parce qu'elle signifie que le pays peut se mettre au travail pour faire face à ses défis, qui sont importants. Ces défis nécessitent et nécessiteront toujours des réformes. Et ces réformes doivent être conduites par les Grecs eux-mêmes - avec un soutien appuyé de la part des Etats de la zone euro et de la Commission.

Je pense en premier lieu, il y a un temps pour tout, il y a un temps pour chaque chose, hier le temps des élections,aujourd'hui le temps de la désignation du Premier Ministre, demain le temps de la nomination du nouveau gouvernement et bien nous allons attendre que le nouveau gouvernement nous communique sa position vis-à-vis du programme et des engagements que la Grèce a pris envers ses partenaires. En ce qui concerne la Commission, nous sommes prêts à reprendre un dialogue constructif aussi vite que possible. Nous voulons travailler en parfaite harmonie avec la Présidence de l'eurogroupe et avec l'ensemble des Etats-membres. Je crois que la discussion que nous avons eue était parfaitement en harmonie sur ce point.

I believe we all agree on the outcome we want to achieve: a Greece that is able to stand on its own feet again, a Greece that can grow sustainably and create jobs and prosperity for all of its people, to reduce inequality, a Greece that can repay its debts. What we need to agree upon with the incoming government is not on the ends but maybe on the means, on how to get there.

Moving forward as quickly as possible with these discussions will be in the interests both of Greece and of the euro area as a whole. And the European Commission is ready to play its role.

Let me conclude by recalling that Greece has made remarkable progress in recent years. The Greek people have made and we know that, many sacrifices and have faced many hard choices, but they have been supported throughout by European solidarity. Their efforts are starting to pay off. Growth returned last year, supported by an increase in private consumption and a strong performance of key sectors like tourism and shipping. We saw an increase in investment in the third quarter of last year, for the first time since 2008. And most importantly, unemployment began to fall, with around 100,000 new jobs being created last year.

Je le redis nous sommes prêts à nous engager dans un dialogue constructif avec la Grèce avec son gouvernement légitime pour soutenir les efforts à venir en matière de réformes et surtout pour poursuivre, approfondir ces premiers résultats car c'est cela que le peuple grec attend et nous allons nous engager dans cette démarche constructive.

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